« Ma thèse en 180 secondes » : faire comprendre à tous, son projet de recherche en 3 minutes et pas une seconde de plus !
Mathias Ziapkoff en deuxième année de thèse à IRDL a relevé le défi et présenté ses recherches sur la caractérisation et la modélisation du comportement vibratoire et des propriétés amortissantes des structures composites bio-sourcées à fibres de lin.
Prix du public et du jury
Le public et le jury composé de représentants du monde universitaire et de l’entreprise évaluent la prestation selon trois critères : la vulgarisation, la communication, la passion.
Mathias Ziapkoff a remporté le prix du public et du jury lors de la demi-finale Brest/Vannes/Lorient le 10 mars.
Pour revoir sa prestation ( 51’35 à 55’20) , son portrait et ses interviews dans le Télégramme, Ouest France et sur RCF Radio.
Pour s’inscrire et suivre la finale inter-régionale Bretagne-Pays de la Loire du 17 mars.
Matériaux du futur les bio composites aux fibres de lin
Dans leur démarche d’éco-conception, les acteurs industriels s’ intéressent de plus en plus aux composites bio-sourcées . En effet, leurs capacités intrinsèques d’amortissement et de légèreté sont prometteuse en particulier dans le nautisme. Cependant des verrous scientifiques en terme de caractérisation mécanique, de modélisation et de simulation liés à ces nouveaux composites sont encore à lever. C’est l’objectif de la thèse de Mathias Ziapkoff. Il étudiera les composites bio-sourcées à fibres de lin. La loi de comportement déterminée tiendra compte de l’orientation des fibres et aussi de paramètres spécifiques liés à la présence des fibres naturelles (température, hygrométrie, vieillissement dû au rayonnement UV, à l’ambiance saline). A l’issue du projet, les industriels pourront choisir les orientations des fibres de lin dans les bio composites en fonction de l’amortissement recherché et de environnement d’utilisation.
Ce travail de thèse entre dans le cadre du projet ANR Bio-Damping en collaboration avec le Laboratoire d’Étude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux (LM3) de Metz et le laboratoire Roberval (Unité de recherche en mécanique acoustique et matériaux) de Compiègne. Le projet de recherche est encadré par Jean-Marc Cadou et Laëtitia Duigou.